Les Championnats du monde se poursuivent sur les 5 stades de Lyon, et sous une très forte canicule. Vendredi, dans la matinée, le lanceur de javelot, Stéphane Hurel en réalisant un jet à 48m34, a pris la dernière place qualificative, pour la finale qui s’est tenue ce dimanche matin. Son objectif était déjà atteint en se positionnant parmi les meilleurs mondiaux de sa catégorie. Il se classe 12^ème de cette finale du javelot 700 grammes et tranche d’âge 50/54 ans, avec un résultat de 47m84, n’ayant pas de remords, la concurrence étant très forte et ayant pu apprécier le temps d’une compétition des échanges avec des athlètes au passé prestigieux. C’est l’allemand Torsten Henrich qui s’est imposé avec 60m62, devant l’anglais Trévor Ratclife, 58m, et le finlandais Timo Tikka, 57m90, trois athlètes qui dans leur passé ont tutoyé les 80 mètres au javelot 800 grammes, le haut niveau mondial.

De son côté, Sophie Mazenc, après son très beau parcours en cross-country, a pris dans la fournaise de vendredi, 40° sur la piste, la 6^ème place du 5000 mètres 35/39 ans. Pas question dans ces conditions très délicates d’envisager une performance chronométrique, c’est plus à l’usure que s’est déroulée la course. Manquant de fraîcheur après ses efforts consentis mardis, la protégée d’Alain Hurtes a bouclé la course en 19’19’’94. Pour elle aussi, la mission est accomplie. C’est la française Fatiha Idmhand qui s’est imposée en 18’10’’25 devant l’espagnole Louise Brown 18’14’’59 et la française Géraldine Simbola, 18’22’’66.